Dans une vie parallèle, peut être.
A peine l'aiguille avait franchi le cap de minuit, ces petits tracas commencèrent. Vous savez, ces petits pas grands choses sur lesquels on a honte de se plaindre. Mais qui pour mieux nous faire rager, s'accumulent. Le petit tracas ne vient jamais seul, vous êtes prévenus.
Tout commence par une nuit cauchemardesque. Un cauchemar, rien de plus banal, n'est ce pas ? Mais combien de nuits dans votre vie en avez vous vécu TROIS dans un sommeil de 8h ?
Ensuite, la neige. Oh, quelques flocons. Le 12 mars, c'est vrai, mais c'est déjà arrivé. Puis ils s'intensifièrent. Gelant les rails des transports en commun. Quelques détours pour regagner les rames qui fonctionnent. Rien de bien méchant. Si ce n'est que j'ai mis précisément le TRIPLE de temps pour rentrer chez moi.
Allez, passons à autre chose. Un peu de couture. Je plie le tissu, le repasse, et là, le drame. Le patron que j'ai décalqué et découpé avec amour hier soir ne rentre pas. Je remesure : mon tissu n'a pas une laize de 140 cm comme mentionné par la vendeuse, mais... de 113. Je m'énerve, peste contre la maudite bonne femme qui ne sait pas ce qu'elle vend, remue mes méninges, et oh joie dans ce ciel neigeux ! J'arrive à tout encastrer.
De bonheur, je me saisis de mes ciseaux, coupe avec allégresse et... Je n'ai pas passé le tissu en machine pour éviter tout rétrécissement imprévu avant la coupe. Je suis condamnée à laver mon futur ouvrage à la main, s'il voit le jour.
Car il n'est que 15h11.
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